Un an après sa création, l’Union pour la république et la démocratie, un parti non aligné, ambitionne aller à la conquête du pouvoir d’Etat aux prochaines élections au Burkina Faso. C’est dans cette logique que le parti installe ses délégués provinciaux et ceux des différents arrondissements.
La section du Kadiogo a pris forme ici dans la salle de Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), ce 20 juillet 2019. Au nombre de 20, ses membres ont pour mission, de mettre les autres structures en place qui, à leurs tours, seront chargé de proposer des candidats.
Pour le Président de l’URD, Albert Elysée Kiemdé, il était important de nommer des responsables qui vont travailler dans les arrondissements et les secteurs, pour installer les structures du parti. Parce que, pour lui, «c’est la démocratie qui doit gouverner en lieu et place des protestations tout azimut».
Elysé Kiemdé, président de l'URD
À 15 mois des élections, l’URD s’organise pour «relever les défis prochains». Le parti compte proposer des candidats des 37 provinces des 45 que compte le pays et ce, avec pour objectif d’être la deuxième force politique du Burkina». Et pour atteindre cet objectif, le Président Kiemdé a son plan : « travailler à avoir 3 ou 4 députés dans le Kadiogo, occuper 4 à 5 mairies avec la Mairie centrale pendant les prochaines législatives et municipales».
Ce samedi au CBC, le premier responsable de URD, en évoquant la réconciliation nationale, préconise la recherche de « la vérité ». Car de son avis, une fois la vérité dite, la justice peut se prononcer et là, on peut pardonner et se réconcilier. Pour ce qui est du dialogue politique initié par le Chef de l’Etat, Elysée Kiemdé, demande l’implication des non-alignés dans les discussions.
La nouvelle équipe du Kadiogo qui vient d’être installé est dirigé par une femme. Caroline Ouédraogo est la délégué provinciale nouvellement installée dans ses fonctions. Elle dit être confiante que leur parti politique peut être la deuxième force politique du pays. Parce que selon elle, «les militants sont conscients de ce qui est attendu d’eux».
Salamata NIKIEMA
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