Affaire OTRAF de la Côte d’Ivoire : Voici la déclaration de l’ATBCI

mercredi, 26 octobre 2016 09:01 Écrit par  La Rédaction/ Infobf.net Publié dans Diaspora

Depuis la présence de l’OTRAF en Côte d’Ivoire, elle ne fait que racketter les transporteurs burkinabè. Tous les frets à destination du Burkina Faso sont mis à la disposition de l’OTRAF par le CBC. Et l’OTRAF, au lieu de gérer de manière équitable avec les transporteurs burkinabé, confie les mêmes frets à d’autres démarcheurs afin de prendre une commission. Cette pratique est faite par le représentant de l’OTRAF à Abidjan avec la complicité de ses dirigeants au Burkina. 

L’OTRAF impose un ticket de 10.000 F à chaque chauffeur burkinabé exerçant sur le territoire ivoirien. Une commission de 50.000 F pour chaque chargement. Et lorsqu’un chauffeur a un problème sur la route soit avec les gendarmes ou les policiers ou avec la douane ou un autre quelconque problème, l’OTRAF n’intervient pas et laisse le chauffeur seul avec son destin. C’est à ce moment où l’ATBCI et le CBC sont dans l’obligation d’intervenir.

L’OTRAF étant un syndicat burkinabé comme tous les autres syndicats burkinabé régit par les lois syndicales burkinabè. Elle ne doit pas être représentée sur le territoire ivoirien et vendre son ticket à un montant de 10.000 F car cela ne fait pas partie de son périmètre d’action.

Cette tâche devrait être celle de l’ATBCI en collaboration avec le Haut-Conseil du Patronat du Transport Routier en Côte d’Ivoire car l’Association des Transporteurs Burkinabé en Côte d’Ivoire (ATBCI) a son récépissé de déclaration, a son agrément du Ministère de l’Intérieur publié dans le journal officiel de la République de Côte d’Ivoire et l’Agrément de l’Ambassade du Burkina en Côte d’Ivoire.

En conséquence, l’ATBCI a décidé de dénoncer :

  • la présence de l’OTRAF dans les locaux du CBC car l’OTRAF en tant que syndicat comme tous les autres syndicats burkinabè qui ne sont ni représentés en Côte d’Ivoire encore moins au CBC.
  • La présence est donc illégale sur le territoire ivoirien. Elle ne défend pas les intérêts des transporteurs burkinabé en Côte d’ Ivoire.

Si cette présence et ses pratiques continuent, l’ATBCI sera obligée de saisir la justice ivoirienne pour mettre fin à cette pratique illégale, et au besoin, la justice burkinabé et la cour d’arbitrage de la CEDEAO.

Le Président

Lengané Mahamadi

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