Actuellement détenus en prison près de Siguiri (une ville) dans le nord-est du pays, ces burkinabè risquent, selon le journal, l’expulsion. «Depuis cinq jours, nous vivons dans l’enfer. Nous sommes pourchassés, arrêtés, humiliés (…) par les forces de sécurité guinéennes», raconte Hamadou Zoungrana, un jeune orpailleur burkinabè à Dako, près de Siguiri.
Selon le journal qui rapport les propos de Hamadou Zoungrana, le nombre orpailleurs burkinabè arrêtés et détenu en Guinée seraient aujourd’hui entre cent et deux cent (chiffre non vérifié), repartis entre la prison centrale de Siguiri, les brigades de gendarmerie et de police de la ville.
Selon les autorités guinéennes, l’orpaillage est interdit dans cette zone parcequ’il s’agit d’une concession de la société Anglo Gold Ashanti de Guinée.
La rédaction
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- Crédit Photo: Jeune Afrique