Après une année passée à la tête du département de la Culture, des arts et du tourisme, le ministre face à la presse ce 12 février, dresse son bilan. Selon Abdoul Karim Sango, l’année culturelle, artistique et touristique 2018 a été particulièrement riche en activités et les acquis engrangés constituent un motif de satisfaction, mais des défis restent néanmoins nombreux.
Le pré-rapport de l’ASCE/LC sur la gestion 2017, du ministre en charge de la culture, dénonçait une mauvaise gestion des ressources publiques allouées à ce département. Anticipant sur le contenu du rapport définitif, un comité en charge d’examen des requêtes de financement a été mis en place, selon les explications du premier responsable en charge de la culture.
Et pour lui, cela a permis de minimiser les procédures d’octroi direct de subventions faites par son ministère. Par conséquent, «des économies substantielles ont pu ainsi être réalisées au cours de l’année écoulée», a-t-il assuré.
Pour 2019, les perspectives du ministère de la Culture, des arts et du tourisme sont entre autre : l’organisation de la 26e édition du FESPACO et la célébration du cinquantenaire de la biennale ; la mise en œuvre du programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture au Burkina Faso ; la promotion de la « destination Burkina Faso» par la mise en œuvre de la stratégie marketing ; la mise en place d’un mécanisme de facilitation d’accès au visa ; etc. Pour atteindre ces résultats, une organisation sera faite au sein du département informe le ministre.
A en croire Abdoul Karim Sango, ces interventions vont permettre à son ministère de capitaliser une contribution des industries touristiques et culturelles au moins respectivement 7 % et 4.5% et à la création des emplois de l’ordre de 5.6%.
Mais pendant que ce point est fait à la presse dans les locaux du siège du Fespaco, des artistes musiciens, organisés en syndicat étaient en manifestation devant le ministère. Ils exigent satisfaction de leur plateforme revendicative axée entre autre sur la revalorisation du métier de la musique au Burkina Faso.
Sur le sujet, le ministre Sango a laissé entendre que «les artistes ne maitrisent pas le fonctionnement du ministère» et les a invité à plutôt se pencher sur la recherche de la qualité de leurs œuvres, afin d’être plus compétitif sur le marché.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
