Depuis le 28 janvier 2019, la directrice générale de l’UICN est en visite de travaille au Burkina. Après avoir rencontré les partenaires sociaux qui œuvrent sur le terrain avec la structure qu’elle dirige, Anderson Inger Lacoura a présenté les objectifs de l’UICN créée en 1948. Elle œuvre pour une conservation de la biodiversité par des solutions basées sur la nature.
En effet, la vision de l’UICN est basée sur un monde juste qui valorise et conserve la nature. Selon sa directrice, il s’agira d’influencer, d’encourager et d’aider les sociétés à conserver l’intégrité et la diversité de la nature et s’assurer que les ressources naturelles soient utilisées d’une manière équitable et durable. « L’UICN intervient dans la région depuis plus d’une trentaine d’années à travers plusieurs bureaux nationaux en Afrique de l’Ouest, puis un bureau régional en Afrique centrale. », a-t-elle souligné.
Pendant son séjour, elle a discuté avec les premiers responsables du pays sur l’agenda des questions environnementales au niveau mondial et au Burkina Faso en particulier. Elle a également partagé sa vision de l’UICN. « En ce moment critique de l’histoire de l’humanité, nous devons joindre nos efforts pour mettre fin à la pauvreté, protéger la planète et assurer la prospérité de tous », soutient-elle.
Andersen Inger Lacoura, DG de l'UICN
A l’en croire, au Burkina Faso, l’UICN travaille sur trois thématiques dont la préservation de la diversité biologique, la gouvernance équitable des aires de protection faunique et forestière, l’utilisation durable des services écosystémiques pour l’adaptation et l’atténuation des changements climatiques et l’amélioration des autres objectifs de développement durable.
Cette visite a permis à la directrice d’échanger avec le personnel, les membres et experts de la commission et les partenaires de l’Union sur les grands défis environnementaux et les perspectives d’une collaboration pour un monde plus sain qui valorise et conserve la nature. Elle a laissé entendre que l’Union est devenue « une autorité mondiale incontournable en ce qui concerne l’état du monde naturel ».
« En 2020, l’atteinte des 20 grands objectifs internationaux adoptés en 2010 sera évaluée et un nouveau plan d’action pour les 10 prochaines années sera approuvés.», a-t-elle conclu.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
